lundi 20 janvier 2014

Le parcours de Guillaume de Rubrouck




Seize mille kilomètres en deux ans, un peu à pied, surtout à cheval, de Constantinople à Qaraqorum, capitale de l'Empire des Steppes : un franciscain, Guillaume de Rubrouck et quelques compagnons cheminent d'une horde à l'autre, dans les conditions les plus rudes.

Envoyés en 1253 par Saint Louis vers un prince mongol de Russie méridionale que l'on croyait chrétien, ils vont jusqu'au cœur de l'Asie centrale où ils rencontrent le Grand Khan Mangou. Ces ambassadeurs qui n'en ont pas le titre et se présentent comme de simples hommes de Dieu sont bien étranges aux yeux des Mongols. Mais combien étranges aussi les Mongols !

 Le choc de deux mondes, d'abord terrifiant pour les envoyés de l'Occident, s'affirme, à l'expérience, comme une découverte extraordinaire : Rubrouck a eu l'art de le regarder avec un amour de l'aventure et une pénétration qui font de lui bien plus qu'un " précurseur " de Marco Polo. La relation latine qu'il écrit à saint Louis est offerte ici au public français dans une traduction vivante, enrichie d'une large documentation, et constamment magnifiée par l'image.

De tous les textes médiévaux, il n'en est sans doute aucun, il faudra attendre le journal de Christophe Colomb, qui restitue avec autant de vigueur la présence de l'auteur : l'humain dans l'écriture et l'aventure dans l'humain.

Source : babelio.com


dimanche 19 janvier 2014

Le Musée Guillaume de Rubrouck à Rubrouck en Flandres

Attention, ouverture dans une nouvelle fenêtre. PDFImprimerEnvoyer


Le Musée Guillaume de Rubrouck, inauguré en 1996 par le Président de la République de Mongolie en personne, est un relais unique dans le temps et dans l’espace, entre la plaine flamande et les steppes de l’Asie Centrale.
Nichée au pied d’une superbe église halle, dans un petit village flamand plein de charme et d’authenticité, la Maison Guillaume de Rubrouck vous entraînera jusqu’au cœur de l’immense Empire Mongol sur les traces du Frère Guillaume, Ambassadeur du Roi de France Saint Louis, écrivain et grand humaniste, auteur d’un chef d’œuvre de la littérature de voyage.

Né à Rubrouck, aujourd’hui jumelé avec Bulgan (Mongolie), le religieux franciscain frère Guillaume réalisa l’exploit de voyager pieds nus jusqu’au cœur mystérieux et redouté de l’empire de Gensis Khan, Karakorum. Il écrivit à son retour, et bien avant Marco Polo, le plus beau récit de découverte et d’aventure de l’époque.

samedi 18 janvier 2014

Aujourd'hui," ANTAN PRESENT" continue et s'engage dans un voyage non moins prometteur:

                                             "  LA ROUTE DE LA SOIE"

Riches de notre expérience passée' fortifiée par les liens de profonde amitié qui se sont tissés et la ferveur des nouveaux adhérents (auxquels je souhaite la bienvenue), nous reprenons donc notre bâton de pèlerin.
     Nous cheminerons sur les pas d'un moine franciscain du 13ème siècle:Guillaume de Rubrouck, missionné par St Louis pour rencontrer le Grand Khan.Notre Marco Polo local!!. dont la relation de voyage est un véritable régal.
     Caravanes, caravansérails, peuples des steppes, Mongols, religions du LIVRE et bouddhisme, géopolitique de cette lointaine mondialisation...
     Les thèmes ne vont pas manquer. Nous les aborderons avec le plus grand respect pour toutes ces cultures qui ont façonné et qui façonnent encore notre monde.
Beau programme n'est- ce pas?

Alors donc bon voyage  et à nouveau  Meilleurs vœux à tous!

Jeanne Marie BONDU - présidente de l'association



Voyage de Guillaume de Rubrouck en Mongolie 

lundi 17 mai 2010, par Guillaume de Rubrouck


Introduction


Après le franciscain Jean du Plan Carpin, premier voyageur occidental à visiter l’Asie orientale en 1245-7, Guillaume de Rubrouck fut à son tour envoyé pour proposer aux Tartares la conversion au christianisme. Alors que Plan Carpin avait été envoyé par le pape Innocent IV — dont la morgue déplut au Grand Khan — Guillaume de Rubrouck reçut de Louis IX — dit Saint Louis — la mission non officielle d’y porter la parole évangélique mais surtout d’observer les us et coutumes des Tatars (Tartares). Son témoignage, rédigé en latin et directement adressé au roi de France est des plus précieux. (Régis Poulet)

Source : la revuedesressources.org