Un obstacle
essentiel à franchir : la langue !
Pour
commercer sur la route des caravanes, il faut être bien renseigné, avoir des
amis, et connaître les langues.
La langue la plus utilisée entre la Syrie et la Perse au début du millénaire était l’Araméen qui a donné par la suite le Chaldéen et le Syriaque et dont l’alphabet a été adopté par l’hébreu et l’arabe. Dans la Genèse, Aram est un fils de Cham qui s’installe en Syrie. Jésus parlait l’araméen. Le Grec était connu des élites culturelles, beaucoup de grecs étaient restés en Asie au temps de l’installation romaine. Les grecs étant commerçants leur langue est très utilisée.
La langue la plus utilisée entre la Syrie et la Perse au début du millénaire était l’Araméen qui a donné par la suite le Chaldéen et le Syriaque et dont l’alphabet a été adopté par l’hébreu et l’arabe. Dans la Genèse, Aram est un fils de Cham qui s’installe en Syrie. Jésus parlait l’araméen. Le Grec était connu des élites culturelles, beaucoup de grecs étaient restés en Asie au temps de l’installation romaine. Les grecs étant commerçants leur langue est très utilisée.
De l’autre
côté de l’Asie une langue iranienne fut imposée par l’activité commerçante et
diplomatiques du peuple sogdien nomades installés à Samarkande mais
ayant encore de nombreux échange avec les nomades turks.
Ceux-ci leur ont emprunté des éléments pour leur texte fondateur. Les ouighours et les ouzbeks ont été influencés par leur culture. Le sogdien devient langue universelle et sert de base aux traductions. Les sogdiens deviennent interprètes et diplomates.
Ceux-ci leur ont emprunté des éléments pour leur texte fondateur. Les ouighours et les ouzbeks ont été influencés par leur culture. Le sogdien devient langue universelle et sert de base aux traductions. Les sogdiens deviennent interprètes et diplomates.
Au sud, plus
en contact avec l’Inde, le persan ou pahlavi fut la langue d’une abondante
littérature notamment religieuse (le zoroastrisme). Le tadjik (persan) succéda
au sogdien comme langue vernaculaire et le resta malgré la prépondérance de l’Arabe sur la
littérature, la science, la religion, à partir du 7e siècle de notre ère.
Outre le
grec et le latin, certaines langues continuent de vivre aux limites de l’Empire
arabo-musulman : le grec et le latin, le Persan qui fut adopté par les
Turks comme langue littéraire, le kurde et
l’hindi.
Quant au Chinois (mais quel chinois, à l’époque du Bouddhisme et de la soie, sa connaissance était
un avantage sans doute appréciable …)
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