Le cheval : un atout dans la conquête
Un des produits les plus recherchés par les Chinois dès leur apparition sur la route de la soie fut le cheval du Ferghana*. En effet les chinois n’ont pas de chevaux capables de courir avec des cavaliers en armure.
Les Mongols et les Mandchous ont de petits chevaux dont ils savent très bien se servir . Les Mongols ont aussi leurs arcs dissymétriques qui tirent très loin et sont adaptés à la position de cavalier.
Les Chinois n’ont que de petits chevaux qui sont tout au plus des animaux de compagnie.
C’est une véritable razzia qu’ambitionne l’Empereur de Chine pour s’emparer des chevaux du Ferghana (capitale Kokand) cette vallée située au sortir de l’abominable désert du Taclamacan. Le Ferghana résiste et négocie.
Cette bataille pour le cheval de guerre qui facilite les invasions en Asie et en Europe est intéressante dans l’histoire ancienne :
L’Empire romain a été mis en échec par les Parthes (des cavaliers archers). Les romains de par leur mode de vie ne sont pas de bons guerriers à cheval. Les chevaux ne leur servent qu’à parcourir le pays et n’appartiennent qu’à l’élite, leur ordre de bataille est fondée sur l’Infanterie.
Les Germains qui ont une cavalerie seront recherchés comme alliés par les Romains. Les Goths et les Alains, les Vandales fuyant les Huns ont parcouru de longs trajets. Ce sont aussi des cavaliers. Ils s’allient au romain Aetius (qui fut otage chez les Huns) pour vaincre Attila à la fameuse bataille des Champs Catalauniques (451).
Francs, Goths et Vandales traverseront la France. Les Francs restent en France, les Wisigoths en Espagne, les Vandales en Afrique du Nord … et apprennent à naviguer !!
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